7 juillet 2006
Benjamin Péret
« Assise flamberge assis vents
la mer se décolore et le rouge domine
le rouge de mon cœur est le vent de ses îles
le vent qui m’enveloppe comme un insecte
le vent qui me salue de loin
le vent qui écoute le bruit de ses pas décroître sur mon ombre
si pâle qu’on dirait un poisson volant
As-tu senti les cheveux se dénouer comme les aiguilles d’une pendule
et le souffle des pierres s’atténuer de crainte que les mains ne les remarquent
As-tu senti la sève jaillir hors des arbres de paille
et se répandre sur les fleuves »
Dormir dormir dans les pierres
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